Comme souvent dans ce genre d’initiative, une pétition est organisée pour appuyer le dossier : on y évoque que « le Québec forme une nation et que ce statut de nation a été reconnu par le Parlement et le gouvernement du Canada » et qu’en outre, « Québécoises et Québécois devraient pouvoir se doter d’une identité propre et d’une présence visible sur la Toile ».

L’exemple catalan qui a bénéficié de l’extension générique .CAT est évidemment dans les esprits. En France, certains militent aussi pour la reconnaissance de leur particularisme par le prisme d’une extension. L’association pointBZH soutient par exemple le .BZH pour représenter les sites bretons. La Martinique, la Guadeloupe, la Réunion et la Guyane profitent déjà des extensions régionales .MQ, .GP, .RE et .GF. Bref, il est bien naturel que chaque communauté, chaque identité, et au-delà chaque nation ou groupe bien marqué, souhaite matérialiser son identité sur le net.

Selon les règles de l’ICANN, « le candidat à ce type de suffixe doit impérativement démontrer qu’il dispose d’une méthodologie solide (…). Il faut notamment justifier de perspectives économiques certaines comme de la maitrise d’un budget propre garantissant l’assurance et la continuité d’un service de registre complet, fiable et conforme aux règles de l’art de l’Internet mondial ».

Source: http://www.pcinpact.com